• À l'Opéra, le mec répète une dizaine de fois qu'il a grave la dalle, histoire qu'il l'on comprenne bien. À l'Opéra, quand on s'habille rebelle, on nous regarde du style "oh, une fille de coco, on ne devrait permettre cela!". À l'Opéra, des fois, on ne sait pas quand applaudir, alors un boulet applaudit n'importe quand, nous on le soutient (les boulets j'connais trop ça). Sur scène, les chanteurs et musiciens patientent, puis reprennent, comme si c'était naturel. J'crois que c'est notre façon à nous de dire "putain abrégez, on commence à se faire chier".

    À l'Opéra, j'prends pas mon pieds avec la musique, les chanteurs se répètent beaucoup trop, la musique ne m'inspire presque aucunes émotions. Mais bon, j'avoue que les belles robes, la femme à poil et le "ils finirent heureux et eurent beaucoup d'enfants" ont suffit à me contenter.

    À l'Opéra, sois on est riche et on vois tout, sois on ne l'est pas et on ne voit rien. À noter, que sur Lyon, la Traviata sera diffusée, sur écran géant en plein air le 3 juillet 2009.


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  • L'essentiel est invisible...


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  • En cette seconde, j'ai sue que la Vie était courte...

    En cette seconde, j'ai comprit combien la nature était belle...

    En cette seconde, j'ai acceptée ce que m'offrait la Vie...

    En cette seconde, j'ai voulue lui dire Merde: à cette conne qui m'envoie chier, à ce connard qui fout la merde, à ma déprime, et à toutes ses conneries...

     

    Pendant tout ce temps, moi, j't'ai trouvée, forte, et souriante, et j'ai trouvée ça beau, tellement injuste aussi, mais tellement belle.


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  • Dans quelques jours, ça me fera une année de plus. Et une année de moins. Bref, je sais pas pourquoi, j'voulais en parler de cette année. Sur ce blog, dont tout le monde à l'adresse. Pour que tout l'monde puisse me lire. Ou personne d'ailleurs.

    Cette année fut désagréable à vivre. Mais maintenant tout va bien. Il y a à peu près un an, j'ai reçue une putain de baffe dans la gueule. Peut être qu'il y avais une intention de destruction, mais encore une fois, comme toutes vos magouilles pourav' ça a foiré: j'en suis devenue plus forte! M'enfin bon. J'ai quand même déprimé. J'aurais pu donc arrêté de manger et maigrir mais non j'me suis mise à bouffer. J'fais attention à ma ligne pendant trois ans. Ce fut gâché. J'peux m'en prendre qu'à moi, mais ce fut tout de même un appel au secours ignoré, et bien comme il faut. Comme tous les autres d'ailleurs. Je fus donc dans un premier temps, un boulet, quelqu'un que l'on traîne et qui fait chier. Mais, bon, puisque "ça ne se voit pas", alors tout va bien.  

    Mais, non, rassurez-vous, qui dit déprime, dit introspection et toutes ces conneries. J'voulais pas voir un psychologue. Je sais que je fais une généralisation. Mais j'me suis dit que j'étais bien mieux capable de me comprendre qu'un psychologue. Bref, du coup je me suis analysée, et j'ai compris plein de choses sur moi. Je suis donc plus forte. Tout va bien. Donc, MERCI CONARD!

    Mes idées politiques sont de plus en plus à gauches. Tout va bien.

    Je connais mieux le mouvement goth, et je sais qu'il me correspond. Tout va bien.

    J'croyais être faite pour le social. Mais j'ai raté le concours. Et mon moi s'est uni avec mon autre moi. J'ai donc tentée une MANAA (j'ai présentée les fringues dont je parle dans l'article précèdent) et j' ai été accepté. J'me suis donc prouvée que non je ne suis pas un boulet. Mais je doute beaucoup de moi. Je ne cous plus trop et je suis pas tout le temps satisfaite de ce que je fais. Mais j'crois que c'est parce que j'ai du goût. Plus que bien d'autre gens d'ailleurs, même si au lycée... Enfin pour la première fois de ma vie, j'ai réussie quelque chose. A moi seule. Donc, tout va bien.

    [ J'tiens à rajouter, que je te remercie quand tu m'as écouté. J'te remercie aussi d'm'avoir pousser à perler à ma moman. ]

    Tout va Bien. Tout va Bien.


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