• Tout a commencé ce jour là. Il faisait froid. Nous étions invités chez des amis de mes parents. Le voyage fut effroyable, étant en conduite accompagnée, mais... déprimée, je fut une partie du chemin pratiquement en pleur... Pourquoi? Je n'en sais rien.

    Bref, nous arrivâmes, je passais l'après midi à faire du shopping. Le lendemain, comme convenu, je passais un petit bout de temps avec Aurélia, une de leur fille. Aurélia avait 23 ans et était assistante sociale. Etant donné que je voulais me diriger vers le "Social" pour "aider les gens", nous en discutâmes. Elle me poussait à me poser plein de questions à ce propos... Pourquoi aider? Qu'est ce qu'aider? Comment aider? Etc. Ce ne fut pas la conversation ou ce qui s'y dit qui était important, mais le fait que cette conversation ai lieu. Que quelqun me donne un but, fasse attention à moi, m'aide en quelque sorte.

    Je ne révisais pas le concours, et le loupais.

    J'était certes un peu triste, l'avenir qui s'offrait à moi était la fac... La fac... Comme si c'était ce qui me convenait. Je me disais que je n'irais pas en cours, que une fois mon bac, je travaillerais, je ferais le premier job qui me tomberait sous la main, pour avoir une paye, et tirer un trait sur ma Vie de merde. J'en touchais deux mots à ma mère, qui en toucha deux mots à mon père...

    Le week end qui suivait, nous avions une discussion, qui portait sur l'éventualité de travailler dans la décoration... La décoration... Cela me plaisait...

    La semaine qui suivit je me renseignais: qu'est ce que c'était? Pourquoi? Comment? Et tout me redirigeais, vers une MANAA (mise à niveau en art appliqué). Ok. Je commençais, en parallèle, à faire un sac, pas mal, complet, mais pas bien beau. Puis à modifier un pantalon. Le concept original, la technique simple, et le résultat super! Puis à faire une jupe. Un peu comme un ces jupes de danseuses étoiles, et enfin, une robe longue et simple... Le temps me paru si cours, que déjà mes entretiens pointaient leurs  nez.

    PI: acceptée ; B: acceptée...

    Ah... Bon... Bah, manque plus que le Bac! Je travaillais, donc sans relâche, pendant un mois. Je révisais, certaines matières plus que d'autres. La semaine d'éxamen passa à une vitesse phénoménale. Je mettais un dernier coup de fouet pour les oraux! Puis l'eue.

    Et oui. Je prends conscience de mes capacités, mais surtout, surtout, à quel point certaines personnes m'ont particulièrement aidé!


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  • Et ben, même que c'est pas vrai!


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  • À l'Opéra, le mec répète une dizaine de fois qu'il a grave la dalle, histoire qu'il l'on comprenne bien. À l'Opéra, quand on s'habille rebelle, on nous regarde du style "oh, une fille de coco, on ne devrait permettre cela!". À l'Opéra, des fois, on ne sait pas quand applaudir, alors un boulet applaudit n'importe quand, nous on le soutient (les boulets j'connais trop ça). Sur scène, les chanteurs et musiciens patientent, puis reprennent, comme si c'était naturel. J'crois que c'est notre façon à nous de dire "putain abrégez, on commence à se faire chier".

    À l'Opéra, j'prends pas mon pieds avec la musique, les chanteurs se répètent beaucoup trop, la musique ne m'inspire presque aucunes émotions. Mais bon, j'avoue que les belles robes, la femme à poil et le "ils finirent heureux et eurent beaucoup d'enfants" ont suffit à me contenter.

    À l'Opéra, sois on est riche et on vois tout, sois on ne l'est pas et on ne voit rien. À noter, que sur Lyon, la Traviata sera diffusée, sur écran géant en plein air le 3 juillet 2009.


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  • L'essentiel est invisible...


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